D’après les nombreux suivis, observations, expériences et recherches faites par l’institut polaire française, on observe de nombreuses conséquences du réchauffement climatique sur l’écosystème de l’Antarctique et de l’Arctique.
-C’est à ces endroits que l’on observe le plus de conséquences du réchauffement climatique.
-La fonte des glaciers provoque une diminution de la surface de développement de certaines espèces. Cela a pour conséquence une migration de celles-ci.
Samuel Blanc www.sblanc.com
-Le réchauffement climatique entraîne une diminution du phytoplancton, les océans en se réchauffant limite la reproduction de cette espèce. Puisqu’elle est un producteur primaire, le taux de photosynthèse chuterait et jusqu’à un tiers de l’émission humaine de CO2 ne serait plus consommée (accélérant par conséquence ce phénomène).
-Le krill, dépendant directement du phytoplancton, serait également menacé. Ce principale acteur du réseau trophique pourrait être remplacé par le salpe. En revanche cette espèce représente un apport énergétique plus faible.
-Les oiseaux marins réagiraient directement aux changements climatiques, soit par des altérations de comportement (cycle de reproduction, alimentation, …) soit par des changements d’aire de distribution des espèces.
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-La pêche et la chasse à la baleine ont une influence sur l’écosystème.
Le nombre de prédateurs a augmenté et celui de l’oiseau marin a diminué car la mortalité est plus importante.
-Les espèces animales possédant des adaptations très développées seront perturbées. Ceci peut entraîner certaines disparitions telles que celle du poisson des glaces, par exemple.
-Certaines espèces ayant une alimentation spécialisées (qui se nourrissent que d’une ou deux autres espèces) n’arriveront pas forcément à s’adapter et pourront même disparaître.
-Les variations thermiques perturbent le cycle de reproduction, certaines espèces verront leur population augmenter et d’autres diminuer.
-La surface de la banquise qui diminue influe beaucoup sur la vie des manchots (ils chassent moins de krill). Depuis les années 1970, la population à baissée de 50%.
Exemple: Impact du réchauffement sur les manchots empereurs
Les manchots empereurs en temps normal, vivent sur les glaciers et non sur la banquise. Ils vivent sur leur lieu de reproduction et doivent se déplacer vers la mer pour se nourrir puis revenir et jeûner.
Ce sont les espèces les plus adaptées au froid et aux conditions extrêmes. On peut les observer se reproduire pendant l’hiver polaire. Quand le mâle par chasser en mer, la femelle pond et couve.
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Le voyage entre le lieu de reproduction et le lieu de chasse fait entre 200 à 400 km. Pour lutter contre ces conditions extrêmes, leur morphologie est bien adaptée, afin d’économiser jusqu’à 25% de leur métabolisme, ils ont mis au point une technique, la formation tortue. Grâce à celle-ci, ils peuvent ne pas se nourrir pour une période deux fois plus longues soit environ 120 jours.
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Avec le réchauffement climatique et la migration du krill, les manchots sont contraints à se déplacer de 400 à 600km. Cela peut entraîner une disparition des manchots car les manchots adultes prennent trop de temps à revenir protéger leur jeunes.
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